Slaves (en première partie de Kasabian) le samedi 11 novembre au Zénith de Paris
Même si j’ai hurlé à en perdre la voix, « Fuck the Hi-Hat ! », Slaves ont été un peu décevants ce soir. Ils ont bizarrement choisi de perdre beaucoup des courtes 30 minutes qui leurs étaient accordées, presque dans le noir, pour faire les clowns et déclamer des conneries devant le public du Zénith rempli à ras bord de gens complètement indifférents. Au lieu d’enchaîner les brûlots en tournant le dos aux spectateurs comme l’aurait fait un vrai groupe punk. Oui, je l’avoue, je suis bien parti en vrille sur Fuck the Hi-Hat ou Sugar Coated Bitter Truth, mais j’ai eu la sale impression d’un groupe qui perdait de vue l’essentiel : les chansons, la rage. Alors, soit c’est le temps qui passe et qui use la radicalité de Laurie et Isaac, comme cela se passe bien souvent, soit c’est moi qui avait un niveau d’attente bien trop élevé. Comme d’hab, vous me direz. Oui, comme d’hab. Mais ça aussi, c’était la faute à la “musique de fond” (Pistols, Clash, Damned, X...) pendant l'attente avant le concert, qui m’avait trop fait revenir en arrière…