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Le journal de Pok
8 février 2017

The Mystery Lights à la Maroquinerie le lundi 6 juin

2017 02 06 The Mystery Lights Maroquinerie (80)Ce sont les petits gars de The Mystery Lights qui installent eux-mêmes leur matos, par contre : bon esprit garage, sympa et tout. 21h10 : on commence par deux instrumentaux, dans la bonne tradition du genre, avec les deux guitares qui carillonnent, avec l’écho qui va bien, et tout… dans la tradition Nuggets / Surf Rock / Psyché Fuzz. On n’est pas dépaysés, mais on est venus pour ça. Le chanteur guitariste, au look de chat de gouttière ébouriffé et tout efflanqué, est passablement surexcité, il saute en l’air un peu comme l’ami Townshend à la grande époque des Who (tiens, je me dis que ça fait longtemps que je n’ai pas vu un guitariste faire ça). Puis ils attaquent Follow Me Home, le single extrait de leur dernier album, et je constate que : 1) il a même une voix aigüe et éraillée de chat de gouttière, 2) comme parfois à la Maroquinerie, le chant est peu audible quand on est placé juste devant la scène. Zut, en plus, nous sommes devant le bassiste, et le son de la basse a tendance à cacher un peu les deux guitares qui sont sur le gauche. Dommage, on ne va pas assister au set de manière optimale. Quant aux photos, inutile de rêver, mon Lumix n’a pas le calibre suffisant pour immortaliser des musiciens qui sautent dans tous les sens dans une quasi obscurité !

Après avoir interprété une bonne partie de leur dernier album, le groupe attaque un ensemble de nouveaux morceaux et ce qui semble être d’anciennes chansons pas forcément connues du public, ce qui fait que la frénésie qui commençait à monter se calme : je dois m’avouer que, tous les morceaux semblant relativement similaires, le set ronronne un peu, même si le spectacle du groupe est toujours des plus plaisants. Les Mystery Lights auraient-ils usurpé leur réputation d’excellence sur scène ?

2017 02 06 The Mystery Lights Maroquinerie (98)Non, ce n’était qu’un petit passage à vide : Amy, puis Candlelight, visiblement apprécié du public, relancent la machine, et le concert monte très fort en intensité. Ça commence à cartonner dur, les amis, et le mosh pit se forme enfin au centre de la Maro, ça headbangue sévère, ça pogote, et ça dresse ses petits bras en l’air, bref c’est la grande communion du rock’n’roll. La fin du set, et surtout le rappel sidérant, seront irrésistibles, les musiciens jouant complètement à fond, sur un rythme qui s’accélère (quelques accents rockabilly sur un titre…). C’est enfin le grand frisson dans la nuque, c’est l’orgasme partagé dans l’hystérie avec la quelque centaine de fans conquis ce soir à la Maro. Et ça fait du bien ! Ça fait au moins oublier et Trump et Fillon pendant quelques minutes. Je ramasse la mini setlist qui était devant moi, et je regarde ma montre : ils ont joué 1h15, pas trop mal pour un groupe qui n’en est qu’à ses débuts. 

Si le garage rock n’est pas le genre musical le plus original ni le plus moderne qui soit, au moins il est synonyme de bons plaisirs simples et roboratifs, quand il est asséné par des musiciens aussi compétents et aussi enthousiastes que les Mystery Lights ! Tiens au fait, quand est-ce que les Fleshtones passent par Paris ? Et les Black Lips ?

Commentaires
R
effectivement, comme vous l'avez fait remarquer, ce concert m'a fait penser aux Fleshtones (sans cuivres) et c'était fabuleux dans son genre!
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