La culture des navets pour le public adolescent : "Divergente 2 - L'Insurrection" (2015) de Robert Schwentke
Le second volet (en attendant, noooon ! les 3 et 4) de "Divergente" pouvait-il être pire que le premier ? Eh bien oui, "ils" y sont arrivés : cette fois-ci, il ne reste plus un gramme de logique, de cohérence, de simple respect même pour le spectateur, dans un scénario aux rebondissements risibles, qui condamne "Divergente 2" au statut de nanar comique. Et quand commence la partie "virtuelle" de l'histoire, on espère pendant quelques minutes une copie, même modeste, des idées de "Matrix", avant de réaliser, piteusement, qu'il ne s'agit cette fois que de créer de "belles" images répétitives d'immeubles en destruction, histoire sans doute de rentabiliser l'utilisation du relief dans les salles. Quant à la "révélation finale", je crains qu'elle ne soit si stupide qu'elle dégoûte les jeunes spectateurs de s'intéresser plus avant à la SF, la vraie (lisez et relisez P. K. Dick, ou John Brunner, ou Christopher Priest, bon sang !). Pour cela au moins, "Divergente 2" est un film nocif !