"Homeland - Saison 2" de Alex Gansa, Gideon Raff et Howard Gordon : tirée vers le bas...
J'avais émis des réserves sur la première saison de "Homeland", une série qui me semblait assez surestimée, et la seconde saison, certes tout à fait honorable, confirme qu'on est loin de l'excellence des "grandes" séries : le boulet de cette seconde édition, au scénario pourtant légèrement plus excitant que la première, c'est cette fois - et c'est une surprise - l'interprétation de Claire Danes, en roue libre dans l'exagération systématique et les grimaces hallucinées... tout simplement irritante, ôtant encore de la crédibilité à un personnage que les scénaristes ne soignent vraiment pas (comment croire un instant à la soit-disant "excellence" d'un ex-agent de la CIA quand toutes les décisions prises par Carrie semblent impulsives et infondées ?). Ajoutons le manque de "chimie" entre elle et Damian Lewis, qui empêche que l'on croie un seul instant à l'histoire d'amour entre eux, et le pensum que représentent la plupart des scènes "familiales", puisqu'on colle à Brody non seulement une femme sexy mais pénible, mais également une horrible ado tête-à-claques... Et voilà la seconde saison de "Homeland" tirée vers le bas, irrémédiablement, ce qui fait qu'on a parfois l'impression d'assister à une resucée "réaliste" de "24 Heures Chrono", ce qui n'est pas un crime, certes...