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Le journal de Pok
24 juin 2017

Judith Owen en première partie de Bryan Ferry le vendredi 23 juin à l'Olympia

2017 06 23 Judith Owen Olympia (1)20h pile : Judith Owen ouvre la soirée, au piano et accompagnée par un trio violoncelle - violon - percussions. La voix est majestueuse, style diva soul, mais malheureusement Judith paraît un peu à l'Ouest, entre attitudes exagérées mal à propos, communication lourdaude avec le public et une indéniable prétention (peu justifiée, clairement). Ses chansons ne sont après tout que de la "variété internationale" tiède pour sexagénaires (il y en a beaucoup dans la salle, même si je dois me mettre dans le lot !), un mélange de soul stéréotypée et de jazz poli : « les Français aiment le jazz, non ? Alors criez ! » clame notre diva au rabais entre deux balayés de chevelure hilarants... Les textes, pompeux, parlent des sans-abris, du décès de nos parents, de l'avenir de la planète, sans que le ridicule de ces déclarations péremptoires et "concernées" ne semble atteindre Judith. 30 minutes d'insignifiance et d'arrogance conjuguées, résultant dans un mélange d'ennui et d'irritation, sans même parler des quelques démonstrations de virtuosité inutile de la part du trio d'accompagnateurs, et d'une reprise incroyablement hors de propos de Aquarius pour terminer en "beauté". Laid. Consternant. Le public applaudit : est-ce vraiment ce que nous méritons pour avoir atteint l'âge que nous avons et pour avoir envie d'écouter encore Bryan Ferry ?

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