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Le journal de Pok
5 décembre 2011

The Horrors à la Sala Rock Kitchen (Madrid) le vendredi 2 décembre

2011_12_The_Horrors_Sala_Rock_Kitchen_024Il n'est pas loin de dix heures moins le quart quand Faris Badwan et ses acolytes apparaissent, face à un public pour le moins extatique : il y a de l'ambiance ce soir, la salle restera d'ailleurs très agitée pendant les courtes 65 minutes du concert. Mis à part la surprise que constitue pour moi l'enthousiasme des fans, The Horrors me paraissant personnellement un peu trop pâles pour déchaîner mes passions à moi, tout est à peu près comme je l'attendais : pas de lumières - ce qui imposera l'usage du flash -, un son ample mais sous-mixant, comme sur les disques, la voix, une certaine distance froide du groupe vis-à-vis de son public, et un chanteur au look de grand oiseau blême et noir décharné.

On attaque par Changing The Rain, et je ne suis pas rassuré : le son est assez mauvais, la batterie trop forte, la guitare et les claviers peu audibles, la voix quasi absente. Heureusement, cela va s'arranger (un peu), même si notre position à l'extrême droite nous privera largement du son de la guitare de Joshua Hayward, á l’autre extrémité de la scène. Heureusement aussi, The Horrors vont se révéler (… car c'est la première fois que je les vois) un vrai groupe de scène, très supérieur à leurs albums : il y a une belle énergie nerveuse qui circule, Faris est constamment au contact des premiers rangs (il restera malheureusement toujours au centre) et il s'établit rapidement un vrai flux 2011_12_The_Horrors_Sala_Rock_Kitchen_037électrique entre les musiciens et les fans. Une petite demi heure plus tard, alors que le groupe accélère le rythme sur l'impeccable Endless Blue (le meilleur morceau de « Skying », sans doute…), je commence à vraiment me sentir bien, je vois d'ailleurs Luis qui s'agite lui aussi. La montée en puissance est indéniable, et on attaque (enfin !) l'œuvre maitresse du groupe, Sea Within a Sea : on commence à planer quand... Paf ! Coupure d'électricité sur scène. Consternation, frustration ! Noooon ! En plein milieu de la chanson que j'attendais, celle qui m'a fait venir ce soir à la Sala Rock Kitchen ! On répare, on redémarre, mais Tom Cowan fait signe que ses claviers ne marchent toujours pas... Nouvelle interruption, mais quand tout est réglé, The Horrors ont décidé d'abandonner et de terminer le set (au bout de 45 minutes...!) avec Still Life ! Je n'y crois pas ! Quelle poisse !

Rappel d'une vingtaine de minutes, composé de 3 titres, et se terminant par un Moving Further Away trop étiré, qui finit par diluer le peu d'énergie qui subsistait. Voilà, c'est fini, : "Coitus interruptus", tel est le verdict... Oui, The Horrors sont plutôt un bon groupe de scène, mais ce soir, le déclic n'a pas eu lieu : on est montés, montés, puis rien !

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