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Le journal de Pok
27 juin 2023

Clavicule à la Boule Noire (Paris) le samedi 24 juin

2023 06 24 Clavicule Boule Noire (27)

21h40 : Les potes parisiens de la première partie ont été remplacés par les potes rennais de Clavicule, et on n’a évidemment rien perdu au change, tant les Bretons sont chauds bouillants sur ce coup-là. On est donc réunis ce soir devant l’un des tous meilleurs groupes de la scène française pour fêter la sortie de leur second album, le percutant et bien nommé Full of Joy : pas de surprise donc que sept titres sur les dix de l’album figurent sur la setlist, ce qui ne nous laisse plus que la portion congrue pour Garage Is Dead, le premier album, ce qu’on regrettera évidemment. Clavicule n’ont joué que 50 minutes ce soir, et une dizaine de minutes de plus auraient permis d’honorer les chansons plus anciennes qui le méritaient évidemment. Reste que West Marius souffrait beaucoup, visiblement, de la chaleur, et a émis plusieurs fois des doutes quant à sa capacité à ne pas s’évanouir avant la fin du set : on aurait donc eu du mal à trop insister pour que le groupe vienne nous régaler de quelques brûlots supplémentaires extraits du premier album !

Le son, ce soir, est exceptionnel à tous points de vue, c’est-à-dire à la fois en termes de niveau sonore (très élevé, un vrai délice !) et clarté : nous avions pu voir le groupe deux fois au Supersonic, et il faut bien reconnaître que l’excellente sonorisation de la Boule Noire est un plus ! Après un démarrage pied au plancher avec Painkillers, Clavicule alignent les brûlots, conjuguant comme toujours un style indéniablement « grunge » (le chant de West Marius évoquant régulièrement celui du regretté Kurt Cobain) dans une ambiance garage punk. Mais ce sont les gros morceaux du premier album qui emporte le plus l’adhésion : le frénétique My Time, avec sa jouissive explosion de violence speed ; le très « nirvanesque » CAB qui aurait pu figurer sans honte sur Bleach, en dépit de son break presque surf music ; et en conclusion parfaite, l’orientalisant Jericho, qui risque de rester longtemps notre titre préféré de Clavicule.

Grosse ambiance dans la salle, car comme dit un ami, « On n’était pas là pour épiler des kiwis ! ». Et même si certains Rennais présents ont pu trouver le public parisien moins intense qu’espéré, il était sans doute plus difficile qu’habituellement d’organiser un moshpit déchaîné avec la chaleur qui régnait.

Une belle soirée de pur rock’n’roll qui nous a consolé sans peine de n’avoir pas fait le chemin jusqu’au Stade de France…

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