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Le journal de Pok
26 juin 2023

Shoefiti à la Boule Noire (Paris) le samedi 24 juin en première partie de Clavicule

2023 06 24 Shoefiti Boule Noire (24)

20h30 : Rappelons que Shoefiti ont sorti un excellent album, CityT error (oui, avec la faute de frappe) au début de l’année, et c’est donc une bonne nouvelle qu’ils puissent avoir une release party digne de ce nom à la Boule Noire. La salle est remplie de fans absolus, de membres de la famille comme c’est souvent le cas pour les jeunes groupes parisiens.

De manière paradoxale et amusante (mais on va voir que le groupe, et en particulier le chanteur, Henri, fait preuve de beaucoup d’humour !), le set commence par City Terror, le morceau le plus lent et le plus classique : six minutes pour tromper ceux qui ne connaissent pas le groupe. Après, avec Undertaker, ça tape dur, comme espéré, mais il faut rappeler que les mélodies des chansons de Shoefiti sont vraiment convaincantes. On remarque quand même un usage restreint de la fuzz par rapport à l’album, et également un peu moins de ces dissonances qui pimentent CityT error. L’humour est donc omniprésent, que ce soit dans les textes bien troussés des chansons, ou dans les commentaires de Henri (voir le gag des remerciements familiaux à répétition !). On a droit à un pic d’hystérie sur le final terrible de Maura1982 : on en est à moins de 30 minutes de set, et ces sauvages jouent comme si c'était déjà la fin !

Fausse alerte, on continue : bassiste et guitariste échangent leurs instruments et c'est comme si un nouveau set commençait, avec un son un peu différent. Henri, le chanteur, descend dans la fosse se faire asperger de bière. Deux invités – des copains - viennent tour à tour compléter le groupe et chauffer la salle. Clumsy, chanson molle qui louche vers l’indie rock slacker des nineties, fait un peu retomber l’ambiance, mais l’accélération au milieu de Choco Médaille (qui commence également de manière très soft) nous cueille d’un crochet au menton, et on est parti pour la dernière ligne droite du set. Henri lâche complètement sa guitare et vient faire le show, et là, ça devient vraiment formidable : ce type a une voix, une vraie attitude, à la fois impérieuse et généreuse, et il est passionnant à regarder. Ce n’est pas si fréquent de trouver de véritables showmen parmi nos jeunes groupes, et on est heureux d’en tenir un ! La conclusion du fulgurant American Girld (oui, avec une autre faute de frappe !) est, curieusement, moins explosive que sur album, mais de toute manière, et même si c’est devant un public de fidèles convaincus à l’avance, Shoefiti font un triomphe. Et confirment en 55 minutes que nous tenons là un beau groupe de plus !

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