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Le journal de Pok
24 octobre 2017

"L.A. Rush" de Mark Cullen : not so nice guys...

LA Rush afficheQu'il est difficile, l'art de la légèreté ! Et quoi de plus triste qu'un film qui essaie d'être drôle sans tomber dans la vulgarité, mais qui nous tirera à peine trois sourires en une heure et demie ? Qu'il est dur de vieillir en beauté à Hollywood quand, comme notre ami Bruce Willis, on a eu la chance de vivre déjà plusieurs vies, morts et resurrections artistiques ! Pourquoi diable essayer de reprendre des chemins déjà autant empruntés avec succès par d'autres beaucoup plus doués (au hasard et parmi tant d'autres, Altman avec "le Privé", les Frères Coen avec "le Big Lebowski", voire Shane Black avec ses "Nice Guys") ? N'y a-t-il pas une date de péremption à ce genre de personnage de privé vaguement cynique et pas très compétent inventé il y a déjà beaucoup trop longtemps, à une époque où ce genre d'épopée misérable servait de commentaire critique sur la société toute entière ? "Once Upon a Time in Venice", à défaut de nous amuser et de nous intéresser, a pour seul mérite de nous plonger dans un abîme de réflexions un peu attristées mais pas très importantes finalement. Tiens, John Goodman a vraiment perdu du poids, et du coup, pas mal de sa prestance, même s'il reste la seule raison de perdre 90 minutes de sa vie devant ce... film. Et puis, à Hollywood, on continue à faire l'amour en gardant généralement ses vêtements, même si Bruce Willis a, lui, le droit de faire du skate dans le plus simple appareil... sans qu'on entrevoie jamais sa virilité. C'est d'ailleurs là la seule magie à l'oeuvre dans "Once Upon a Time in Venice" : chaque époque a les magiciens qu'elle mérite.

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