L'équation d'un échec sans appel :
[Une seconde suite inutile de ce qui fut sans doute le moins bon concept des Studios Pixar, à l'époque où ils faisaient encore du cinéma qui comptait...]
multiplié par
[un scénario inepte qui promet beaucoup et gâche systématiquement toutes les possibilités offertes par ses thèmes (l'obsolescence caractéristique de nos temps hystériques, la tristesse de la vieillesse qui ne se combat qu'à travers la transmission de son savoir)]
divisé par
[l'évolution continuelle de la technologie qui nous offre ici quelques superbes scènes "photo-réelles", avec une attention particulière à la (très belle) lumière]
ce qui nous donne
un film qui ne trouve jamais son équilibre entre la noirceur potentiellement passionnante de son sujet et la "nécessité" financière de vendre des produits dérivés à nos chères têtes blondes
ou encore
un échec sans appel, autant sur le plan du "concept" cher à Pixar que du divertissement le plus élémentaire
mais aussi
un ennui incommensurable doublé d'une profonde mélancolie envers un cinéma original aujourd'hui bel et bien disparu.