
Le premier plan, la première scène de Toni, en famille, nous dit tout ce que nous avons besoin de savoir, établissant précisément le programme du film de Nathan Ambrosioni. Un programme auquel il ne dérogera jamais. Dans l’habitacle d’une voiture, une mère, encore jeune, au volant, et cinq adolescents – trois filles, deux garçons, visiblement séparés par peu d’années – qui se chamaillent, mêlant grandes questions existentielles de leur âge (« Je ne mesure que 1m60, je suis trop petite ») et conflits mineurs plus irritants...
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