
Je ne devais pas avoir bien plus que dix ans quand mon père, obsédé par les « films de guerre » m’emmena voir au cinéma où il était ressorti le film de Lewis Milestone, datant de 1930, All Quiet on the Western Front. Pour moi, ce furent 2h30 de terreur, de souffrance, d’ennui, qui faillirent le dégoûter du cinéma à jamais. Mais peut-être cette épreuve, dont je garde encore vivace, au fond de ma mémoire, le souvenir traumatisé, contribua-t-elle aussi à faire de moi un farouche adversaire de toute guerre… un foutu pacifiste...
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