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Le journal de Pok
22 janvier 2023

The Nomads à Petit Bain (Paris) le vendredi 20 janvier

2023 01 20 The Nomads Petit Bain (9)

20h55 : Avec un poil d’avance sur l’horaire prévu, les Suédois violents attaquent leur set par un Rat Fink a Boo-Boo, introduction instrumentale parfaite qui met tout de suite les choses au clair : The Nomads ne sont pas là pour faire de la dentelle. Nix donne ensuite de la voix sur deux extraits du dernier album, Solna, paru il y a déjà 10 ans : Miles Away et Hangman’s Walk, deux titres qui montrent combien les Hives doivent à leurs prédécesseurs ! Bon, les musiciens sur scène ne sont plus de première jeunesse, mais que pouvons-nous dire, nous qui dans la salle avons plutôt aussi des cheveux blancs ? On remarque que le batteur habituel du groupe (Nix nous expliquera qu’il a été victime d’un accident…) a été remplacé par le batteur du groupe de garage suédois (aux tendances plus hard rock quand même), The Hellacopters, qui fait un travail démentiel derrière ses fûts…

La setlist, en toute logique, revisite la longue carrière du groupe, sur quatre décennies, et sélectionne dans chacun des albums les titres les plus efficaces : on appréciera particulièrement la version puissante de Don’t Kill The Messenger, le romantisme noir de Where the Wolf Bane Blooms, eten conclusion, avant deux rappels généreux, la morgue stridente de Lowdown Shakin’ Chills, qui évoque clairement les exploits passés des Stooges.

Il faut noter que, en live, The Nomads sonnent nettement moins garage rock, moins mélodiques que sur les albums studios. Disons qu’avec un son compact, une approche musicale très carrée, on est plutôt dans une lignée Stooges / MC5, avec un soupçon de brutalité à l’australienne (The Saints des débuts ?). Le tout enrobé avec une efficacité et une rigueur typique de la patrie d’Ikéa (on rigole, mais vous voyez ce qu’on veut dire, non ?).

1h10 d’une musique sans concessions, avec un son particulièrement excellent, faite pour réjouir tous ceux pour qui le punk rock doit être joué avec sérieux – mais bonhommie, quand même – et sans concessions. On les reverra avec plaisir, en espérant qu’on n’aura pas à attendre une autre vingtaine d’années pour ça !

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