
La plupart des films qui s’attaquent au sujet à la fois brûlant et polémique, voire clivant, des « genres » le font dans le contexte finalement rassurant des sociétés occidentales où une certaine permissivité – on ne parlera pas encore de réelle tolérance – règne. Et l’intérêt de Joyland, premier film audacieux – et emballant – d’un jeune réalisateur pakistanais, Saim Sadiq, est de poser les mêmes questions, et de montrer qu’elles se posent quasiment dans les mêmes termes, au sein d’une société patriarcale traditionnelle,...
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