
La lecture du premier volume de L’Arabe du Futur, en 2014, nous avait plongés dans une certaine perplexité, en dépit des nombreuses qualités du travail de Riad Sattouf, ces qualités qui ont d’ailleurs hissé la série au fil des années sur le podium des libraires : la violence du rejet du père, la description radicale – à la limite haineuse – du mode de vie syrien nous avaient embarrassés. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser Sattouf, dont on connaissait déjà, il est vrai, les chroniques sans pitié du comportement d’une jeunesse...
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