
A la sortie de "Julie (en 12 chapites)" de Joachim Trier, nous avions été interpelés par la contamination évidente – que le film traduisait peut-être malgré lui – du cinéma d’auteur par la forme sérielle, qui est devenue, qu’on le veuille ou non, la forme artistique dominante de l’audiovisuel. Après Trier, voilà que Nanni Moretti lui-même, qui s’est longtemps positionné comme le dernier rempart du cinéma italien contre l’invasion de la télévision (de la même manière qu’il se voulut le dernier rempart de la gauche...
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