
Adapter Murakami est un sacré défi, tant l'aspect quasi-intangible de ses histoires semble défier la nature même du Cinéma. Néanmoins, depuis le formidable "Burning" de Lee Chang-Dong, il semble que la solution ait été trouvée : alimenter le vide "murakamien" - sans le sursaturer de sens pour ne pas perdre le délicieux flottement indécis qui caractérise ses fictions - avec des thèmes littéraires complémentaires. Après Faulkner dans "Burning", le brillant Ryûsuke Hamaguchi a...
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