
Tout absorbés que nous sommes à parler de la Littérature comme de l’un des Arts suprêmes, bien éduqués que nous avons été par nos maîtres à l’école de la République dans la vénération de Flaubert ou de Proust, nous avons toujours un peu de mal à accepter sans honte le plaisir singulier de lire un bon polar, écrit par un type qui cherche à nous divertir avant de nous impressionner par sa maîtrise du style et de la langue. Nous parlons peu ici de ces bouquins que nous lisons en vacances, à la plage, en voyage, comme si...
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