
Bowie tâtait à la Soul depuis quelque temps, s'efforçant, dérisoire et pénible, de noircir sa blanche électricité. Et puis "Young Americans" arriva, objet parfait de sensualité détachée et de cross-over moderniste : cinq ans avant tout le monde, Bowie posait le premier jalon de ce que les 80's allaient être, pour le meilleur et souvent le pire : une époque chic et choc de brassages de genres, cristallisée autour des fantasmes de beauté plastique. Mais "Young Americans" a en lui l'antidote de son intelligence : comme une nostalgie...
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