Mystic Peach au Cabaret Sauvage (Paris) le mardi 10 mars en première partie de Temples
20h03 : Mystic Peach, nom ridicule, trio anglais, pantalons rayés : on attend du bon rock psyché en première partie de Temples, et si le groupe porte bien des tenues qui renvoient à l’excentricité des sixties, on a droit en fait à un blondinet peroxydé très en colère, tout entier dans la frustration et la souffrance, sur des chansons qui conjuguent efficacité mélodique et rythmique avec une vraie sauvagerie sonore (nos oreilles souffrent devant l'ampli Orange de la guitare...). Cette musique, malheureusement handicapée par un son très moyen pour le Cabaret Sauvage, a quelque chose d'intéressant, entre l'intensité du chanteur et la puissance des morceaux. Allez, on va vous décrire ça comme une version anglaise, donc plus pop et dansante, de Nirvana, mais peut-être que quand on réécoutera Mystic Peach dans des conditions sonores plus favorables, ce sera complètement autre chose. 35 minutes intrigantes, que certains autour de nous ont franchement détesté, ce qui en soit un indicateur de franche singularité…