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Le journal de Pok
23 mars 2019

"The Walking Dead - Saison 8" : Aucune limite à l'horreur...

Walking_Dead_S8_Poster

On s'était bien juré de laisser tomber l'affaire, mais au final l'opportunité de regarder en mode binge watching sur Netflix les 16 épisodes de la huitième saison de l'ex-série la plus populaire du monde était là... alors ! Eh bien comme commenté par un peu tout le monde, il est indéniable que "Walking Dead" atteint avec cette saison - et en particulier sa première partie, absolument consternante - un nouveau record de nullité. Des épisodes qui se traînent parce qu'ils n'ont absolument rien à raconter et font donc du remplissage, une abondance de scènes "d'action" qui n'en sont pas tant elles sont vaines, absurdes et mal filmées, mal montées et mal jouées, une dérive hilarante des personnages qui font désormais n'importe quoi sans aucune préoccupation des scénaristes quant à la "psychologie" de ceux-ci construite au fil des saisons précédentes, une incohérence totale des situations accentuée par des déplacements quasi magiques des personnages d'un lieu à l'autre (alors que la notion de difficulté et de longueur des déplacements était vraiment au centre du sujet de la série...) : rien ne va ici ! Alors on liquide un personnage central de l'intrigue en milieu de saison, mais c'est pour mieux nous assommer ensuite avec des scènes larmoyantes. On joue au mindfuck de bas étage en alternant un temps flash forward et rêve éveillé, comme si cela pouvait rajouter de la profondeur à un scénario mal écrit ressassant ad vitam eternam les mêmes mécanismes qui ne surprennent plus personne. Le personnage de Negan atteint des sommets de ridicule, le pauvre J. D. Morgan ramant pour faire quelque chose d'un script incohérent et continuant à nos rendre fous avec son sourire permanent d'attardé. Le pire est quand même atteint avec le dernier épisode, désamorçant la grande confrontation d'un coup de twist bien pourri, avant de nous faire mourir d'ennui en nous ramenant les bonnes vraies valeurs américaines de la foi en l'avenir et, bien sûr, de la foi religieuse. En fait, la série pourrait se terminer là, le message "positif" ayant été délivré, mais les scénaristes préfèrent se ridiculiser à tout jamais dans les 5 dernières minutes en nous devoilant un complot tellement grotesque que les bras nous en tombent. Il n'y a décidemment aucune limite à l'horreur dans le monde de "Walking Dead".

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