Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal de Pok
2 septembre 2017

Car Seat Headrest à Rock en Seine le dimanche 27 août

2017 08 27 Car Seat Headrest RES J3 (25)14h30 : Scène de la Cascade. On doit être cinq à la barrière quand j’arrive, alors que le soleil tape très dur et que, coup de bol, Car Seat Headrest font leur sound check. Will Toledo – qui arbore désormais une ébauche de moustache - nous offre une interprétation low fi mais déchirante d'un titre que je connais mais n'arrive pas à identifier ("It doesn't have to be like this..." Nirvana ? Car Seat Headrest ? ;) ) : en tout cas, c'est plus beau que la totalité du concert du Divan du Monde il y a 5 mois ! Puis Will quitte la scène et c'est au tour du guitariste de nous offrir quelques mesures de Neil Young. Sympa...

15h15 : le batteur de Car Seat Headrest ouvre le concert en lançant un sample avec une voix féminine : original ! Will arrive après, faisant comme d'habitude plus ou moins la gueule, mais cette fois, je veux dire à la différence du concert au Divan du Monde, la mayonnaise prend immédiatement. On commence avec Vincent qui n'est pas le morceau le plus catchy mais qui permet au groupe de trouver ses marques et de lancer quelques piques qui atteignent bien leur cible. Fill in the Blank, plutôt musclé permet aux fans de brailler en choeur sur le refrain. Le concert a décollé ! Le morceau suivant, le plus calme du set, est une véritable merveille : on a droit encore à l'utilisation d'un sample de voix féminine sur le refrain, c'est nouveau et ça marche impeccablement. D'ailleurs Will quitte un instant son hiératisme pour manifester un peu de satisfaction ! Ouais ! Mais ce sera logiquement le sublime Drunk Drivers / Killer Whales (bon dieu, "It doesn't have to be like this", c'était ça ! Bien sûr !) qui constituera le sommet du set. C'est beau à en pleurer et tout le monde gueule en chœur : "Killer whales !" Mais ce n'est pas fini, le dernier morceau que je ne connais pas (un fan me donnera le titre après le concert : Beast Monster Thing) est une superbe montée en intensité, culminant par un pétage de plombs complet de Will qui se met à hurler, à hurler, arrache une corde de sa guitare, et visiblement en rage, quitte la scène. Heureusement que c'était la fin de dernier morceau prévu ! En tout cas, grand set de 45 minutes, qui rattrape l'impression mitigée que j'ai eue au Divan du Monde.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le journal de Pok
Publicité
Le journal de Pok
Archives
Publicité