"The Jane Doe Identity" de André Øvredal : Six Feet Under
Bon, il faut se forcer pour écrire plus de quelques lignes sur "The Autopsy of Jane Doe" - un meilleur titre que la ridicule transposition "française", vu que le film raconte en effet l'autopsie d'un cadavre féminin inconnu -, parce qu'on n'a a priori pas grand chose d'autre à dire que : petit film d'horreur sympathique mais pas très cohérent, qui commence plutôt sérieusement - et plutôt bien - sous forme d'intrigue policière assez fascinante, avant de sombrer peu à peu dans le n'importe quoi à coup d'accumulation de clichés et de "jump scares", comme disent les djeunes, par trop faciles. Voilà, on ne s'ennuie quand même pas trop, et ce d'autant que, étonnamment, il y a l'excellent Brian Cox à l'écran, et l'ex-jeune premier mignon Emile Hitsch, un peu moins excellent, lui. Que dire d'autre ? Qu'on sait bien que le cinéma fantastique fait du sur-place en attendant une nouvelle génération de talents... qui tarde à venir, et que dans ce contexte, "The Jane Doe Identity" a au moins le mérite d'essayer de raconter quelque chose d'original. Et puis voilà, il n'y a pas grand chose à rajouter. Ou plutôt si : j'aurais dû retourner voir "Get Out". Ça, au moins, c'est du fantastique, mais c'est aussi du cinéma, qui plus est qui nous parle de notre Monde.