François Virot le samedi 10 juin au Petit Bain, en première partie des Bats
20h40 : j'attendais désormais avec optimisme François Virot, après un si beau démarrage. Et ce fut terrifiant. Terrifiant comme si, à la faveur d'un voyage temporel complètement foiré, j’étais retourné dans la France profonde des années 70 à écouter l’un de ces "groupes de rock affreux" qui faisaient honte à notre pays. Bon, tempérons : le groupe qui accompagne François Virot assure rythmiquement, et nous offrira quelques moments instrumentaux vraiment sympathiques. Le problème, c'est quand ledit François se met à chanter : là, on parle purement et simplement d'horreur ! François n’a pas de voix du tout, et chante (?) constamment faux : c’est laid, c’est nul, c’est insupportable ! Mais comme son fan club abruti et déchaîné est là dans la salle, à mettre le genre d'ambiance que vous avez subie au mariage de votre beau-frère alcoolique… on va dire que ça passe un moment... jusqu'à évidemment devenir abominable. On aura même droit à un rappel non programmé (Do You Wanna Dance, c’est OK, forcément, mais ensuite Going Up the Country en solo, c’était insultant pour Canned Heat...) qui prolongera les tourments encore cinq minutes. 50 minutes de cauchemar.