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Le journal de Pok
9 avril 2017

"Life" de Daniel Espinosa : dans l'espace, personne ne vous entendra bâiller...

Life afficheQuelle drôle d'idée de vouloir refaire "Alien", sans y apporter aucune idée nouvelle, et même en en retranchant les meilleurs ingrédients (les métamorphoses de l'alien, l'agenda caché de l'entreprise commerciale, l'androïde, et surtout la révélation à Ripley de sa propre nature...) ! Dans "Life", rien de tout ça : une station orbitale multi-culturelle (américains, anglais, russes et japonais constituent un microcosme assez réducteur de l'humanité) mais sans aucun conflit interne, une entité certes à peu près indestructible mais totalement inintéressante visuellement, des rebondissements téléphonés qui n'arrivent jamais à exploiter la configuration complexe et claustro-phobique de la station. Nulle empathie n'est créée vis à vis de personnages unidimensionnels - dont la mort nous laissera forcément indifférents -, nulle ambigüité n'existe quand au statut de l'alien, dont on ne comprend jamais réellement "l'essence", beaucoup trop "théorique" pour susciter plus qu'un vague dégoût. Les deux heures de "Life" sont un petit calvaire pour le spectateur, un calvaire au sein duquel les quelques scènes "gore" constituent malheureusement les seuls moments un tant soi peu "intéressants". Le pire restera sans doute le "twist" final, prévisible et totalement vain, qui ne fait que confirmer l'inanité du scénario et de la mise en scène de ce "Life", qu'on oubliera bien vite.

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