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Le journal de Pok
11 mars 2016

Imarhan à l'Alhambra le 8 mars (en première partie de Kurt Vile)

2016 03 08 Imarhan Alhambra (2)19h45, le vent de Tamanrasset souffle sur Paris. Tout le monde a (au moins) entendu parler de Tinariwen, et leur "blues du désert"... eh bien, les six musiciens de Imarhan (qui voudrait dire “ceux dont je me soucie”...) sont tout simplement leurs petits frères ! Le genre musical s’appelle l’assouf, et consiste en une alliance magique entre ce qu’on imagine être des chants traditionnels touaregs et du funk très syncopé, très électrique. Suivant les morceaux, on est plus du côté de la mélopée lancinante, finalement assez mélancolique, ou au contraire d’une musique moderne et dansante. Le groupe est mené par un beau et grand jeune homme, à la guitare assez virtuose, qui manque cependant de détermination, et de... charisme même, face à un public qui l’intimide peut-être : le groupe en est à ses tout débuts, leur premier album n’est pas encore paru. Au bout d’une quinzaine de minutes, sur un Aordj N’inizdjam assez irrésistible rythmiquement (il y a deux percussionnistes dans le groupe... et l’un des deux utilise un globe en bois curieux mais très beau...), le public de l’Alhambra rentre dans le jeu, et le concert sera un vrai petit succès. Le temps passe, et le staff technique s’impatiente, demanda à Imarhan de raccourcir leur set, ce qu’ils feront avec le sourire. Cela aura duré 45 minutes quand même, et constitué une excellente première partie !

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