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Le journal de Pok
23 février 2016

Séance de rattrapage : "Vincent n'a pas d'écailles" de Thomas Salvador

Vincent n a pas d ecailles AfficheCe "Vincent n'a pas d'écailles" avait tout pour me plaire, à moi qui ai saturé depuis une paire d'années devant les super héros "marveliens" urbains, bruyants, généralement torturés et destructeurs. Moi qui ai toujours aimé Rozier et Rohmer, les contes d'été et les amours entre doux rêveurs.

Et puis... non, en fait ! Faute d'idées (d'histoires, de mise en scène) pour amener son brillant pitch initial - Vincent voit ses forces décuplées au contact de l'eau, et se transforme en une sorte de... super héros ! -, faute de vrais personnages aussi - parce que le mutisme général, c'est un peu une solution de facilité, non ? -, "Vincent n'a pas d'écailles" s'engloutit peu à peu dans une vague torpeur.

Thomas Salvador avait pourtant le choix : la poésie naturaliste, le burlesque des courses poursuites primitives, voire la mise en abyme du mythe du super héros, transposé de son milieu urbain dans la beauté ensoleillée des Gorges du Verdon (le baiser inversé comme chez Raimi, l'exil final en Amérique, havre des super héros... les clins d’œil ne manquent pas : so what ?). Il ne tente rien vraiment, reste à la surface, confond légèreté (certes, bienvenue) avec pusillanimité. Le spectateur s'ennuie un peu, l'enchantement espéré fait long feu. Le film n'est pas réussi.

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