Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal de Pok
8 décembre 2015

"007 Spectre" de Sam Mendes : les clés de l'Aston Martin

Spectre Affiche"007 Spectre" commence par une quinzaine de minutes éblouissantes, qui permettent à Sam Mendes de faire preuve de toute l'intelligence et la classe de sa mise en scène en filmant la classique introduction / scène d'action archétypale dans le cadre magique du Dia de los Muertos à Mexico. Il est conseillé ensuite de quitter la salle, car jamais plus en deux longues heures et demi "007 Spectre" n'atteindra à ce niveau de... grâce. La faute en incombe certainement à un script qui hésite entre recyclage systématique / citations paresseuses des codes les plus usés (et ce depuis la terrible période Roger Moore !), et une lecture plus moderne des traumas de l'enfance et des familles reconstituées. Mais également à cette mélancolie quasi catatonique que Mendes insuffle à la totalité de son film : 007 / Craig est fatigué, il n'aspire plus qu'à une retraite (de luxe quand même, Aston Martin entre les mains) avec la première jeune femme venue, et en attendant, il se traîne un peu, jusqu'à un final londonien qui laissera tout le monde indifférent. "007 Spectre", qui emprunte paradoxalement beaucoup de chemins ouverts par la saga "Mission: Impossible", n'est pas un mauvais film, il exprime seulement beaucoup trop ouvertement la lassitude de l'équipe qui l'a créé. Il est temps de confier à Tarantino les clés du camion. Pardon, de l'Aston Martin...

Publicité
Publicité
Commentaires
Le journal de Pok
Publicité
Le journal de Pok
Archives
Publicité