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Le journal de Pok
26 septembre 2015

Séance de rattrapage : "Terminator : Genisys" de Alan Taylor

Genisys AfficheLe pari de "Terminator Genisys" est évidemment de faire comme si nous n'avions jamais vu que les deux films de Cameron (ce qui n'est pas difficile, vu le niveau des deux suivants) et de reparcourir le même chemin (Sarah et John Connor, Kyle Reese, le Terminator original, le T1000, Skynet, etc.) en inventant une nouvelle ligne temporelle à peu près cohérente. Malgré un gros sentiment de n'importe quoi (illustré au second degré par les élucubrations "théoriques" de Schwarzie), on dira que ce scénario fonctionne. Le problème est plutôt ailleurs : dans le manque de charisme tragique des acteurs (surprenant de la part de Danaerys, pardon Emilia Clarke, mais indéniable), dans l'incapacité complète de la mise en scène de retrouver même un soupçon de la magie des films de Cameron tout en en répliquant scolairement les situations. On s'ennuie donc gentiment devant ce "Genisys" qui n'invente rien, et n'apporte rien de plus au mythe visionnaire créé par Cameron : on en est donc réduit à de tous petits plaisirs, tel que réfléchir au pouvoir de ces images virtuelles qui nous permettent de voir un Schwarzie papy ultra usé (mais pas "obsolète", attention !) luttant contre la version 1984 de lui même, ou regretter la pertinence du scénario original (et visionnaire) de Cameron en nos temps de connexion universelle et de robotisation guerrière en voie d'advenir. Et aussi à déplorer qu'un acteur du calibre de J. K. Simmons soit aussi cavalièrement évacué, alors qu'il illuminait les quelques miettes de scènes qu'on lui avait confiées.

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