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Le journal de Pok
20 août 2015

Séance (tardive) de rattrapage : "Divergente" (2014) de Neil Burger

Divergente AfficheJ'ai regardé "Divergente" pour trois raisons : 1) j'étais coincé dans un siège d'avion sur un vol transatlantique 2) je suis un fan incurable de SF et de sociétés alternatives 3) j'ai une fille adolescente, public cible des "livres" de Veronica Roth. Deux longues heures et vingt minutes plus tard, j'étais perplexe : si je m'attendais au lessivage plus blanc que blanc auquel Hollywood se livre au dépends des sentiments ados les plus essentiels (révolte, libido, idéalisme), ainsi qu'à la réalisation "standard" d'un blockbuster (du bruit, du mouvement, des scènes convenues programmées à la minute près, etc.), je ne m'attendais pas à tant d'incompétence… Sur un thème dystopique qui ne fait pas grand sens (il faudrait lire le livre, mais ce n'est guère tentant ! ), on nous vend un scénario incohérent, une mise en scène molle et des acteurs qui semblent en permanence perdus, faute de sens (des personnages sans profondeur) et de direction (Burger avait d'autres choses à faire que les diriger, visiblement… mais quoi ?). Passé une introduction rapide mais claire et une longue mais plaisante phase de formation et de sélection des miliciens, "Divergente" part complètement en vrille, racontant tout simplement n'importe quoi n'importe comment. A la limite, on s'intéressera à Shaylene Woodley, curieusement crédible dans son évolution, et à Kate Winslet, une actrice dont on sait qu'elle fait toujours le taf. C'est peu.

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