Divine surprise, "Shaun le Mouton" nous donne d'excellentes nouvelles des Studios Aardman et de leur maîtrise absolue de la "pâte à modeler", après de longues années de productions moins marquantes. "Shaun le Mouton", ce n'est pas tout à fait le niveau de "Wallace et Gromit", mais cela n'en est pas très loin quand même : cette beauté si touchante naissant de la technique, ces personnages tellement humains, finement construits (la palme revenant ici au remarquable méchant), cet humour so british qui fait mouche à chaque fois, quel bonheur de les retrouver 10 ans après "le Mystère du Lapin Garou". Et la réjouissante poursuite finale, signature de la maison Aardman, et l'utilisation de la musique, loin des conventions du dessin animé US, et surtout cette vraie "mise en scène", cinématographique, qui a toujours été le grand "plus" de la maison. Le tout petit bémol vient peut-être d'un scénario un peu moins frapadingue, plus prévisible, de gags plus enfantins aussi. Peu de choses quand même par rapport à l'éblouissante réussite du film. Welcome back !