Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le journal de Pok
6 février 2014

La culture des navets à l'ère automobile : "Fast and Furious 6" de Justin Lin (2013)

Fast and Furious 6

J'étais resté sur un bon souvenir du premier "Fast and Furious", film recyclant sans vergogne des idées certes meilleures ailleurs, mais porté par une vraie énergie qui justifiait notre plaisir un tantinet bestial. Je me suis ensuite soigneusement tenu à l'écart de la franchise, dont j'entendais dire des choses pas très flatteuses. J'ai voulu retenter ma chance avec le "numéro 6", pour voir : mal m'en a pris, je me suis farci le film le plus CON (mais alors abyssale, la connerie) que j'ai vu depuis longtemps. Pas une seule scène cohérente, pas un dialogue qui ne soit risible, pas un interprète qui ne soit caricatural, aucune logique, ni dans le postulat de départ (utiliser des bagnoles pour voler un secret militaire, pourquoi pas, mais pourquoi opposer aux "méchants" un gang identique, si ce n'est bien sûr pour justifier une multiplication épuisante de scènes d'action, pas toujours terrible au demeurant...?), ni dans le déroulement du scénario (on se ballade de Moscou en Espagne en passant par Londres... pour faire un peu de tourisme, je suppose...), ni dans le fonctionnement des personnages... Le pire est atteint avec les tentatives d'humour - pas drôle - et le vernis sentimental (les retrouvailles avec un personnage ressuscité (pas de spoiler ici), ou les scènes de "famille" - hin hin - qui concluent le... "film"). Si j'étais gentil, je sauverai dix minutes d'action sur l'autoroute espagnole, dix minutes qui auraient dû rattraper un peu la sauce si Lin ne concluait "Fast and Furious 6" par une épouvantable et interminable poursuite avec un avion sur une piste d'aterrissage qui doit bien approcher les 40 kilomètres de long. Oui, le film le plus CON de l'année, de la décennie peut-être !

Publicité
Publicité
Commentaires
Le journal de Pok
Publicité
Le journal de Pok
Archives
Publicité