
Dans notre monde merveilleux, où il n'y a qu'une lune, et que nous partageons - ou du moins en apparence - avec Murakami, le second livre de "1Q84" est encore meilleur que le premier, et qui sommes nous pour nous plaindre que la vie nous accorde ce genre de faveurs ? J'ai bien vu qu'il y a, ci et là, des gens qui traitent Murakami d'écrivaillon de gare, mais j'ai pris le parti d'en rire : à notre époque, il est malvenu pour un grand écrivain d'être immensément populaire (a-t-on oublié que Balzac, au hasard, était un feuilletoniste...
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