
Voilà un petit moment que je suis Kore-Eda, réalisateur discret et légèrement "classique" - plutôt dans la tradition Ozu, mais sans la radicalité stylistique -, et c'est grand bonheur que de découvrir ce "Tel Père, Tel Fils", probablement son chef d'oeuvre à date : derrière le prétexte un tantinet forcé de l'échange d'enfants à la naissance (on en tremblait d'avance en se remémorant les Chatiliez-conneries sur le même sujet), Kore-Eda construit un film profond, et régulièrement saisissant, sur ce qu'est la paternité, en en abordant...
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