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Le journal de Pok
18 octobre 2012

Séance (tardive) de rattrapage: "Destination Finale 5" de Steven Quale

Destination_FinaleIl faut d'abord admettre en préliminaire à la vision de ce "Destination Finale 5" que cet "objet" n'a rien à voir avec l'essence fondamentale du "Cinéma", puisqu'il s'agit ici de l'exécution d'un programme parfaitement pré-défini et connu de tous : exit tout effet de surprise, de suspense (même si les effets hitchcockiens sont toujours utilisés et sur-utilisés), tout sentiment de "découverte", toute "ouverture" sur un possible ailleurs. On peut trouver cela horriblement claustrophobe - la Mort comme unique horizon, sans qu'il n'y ait d'ailleurs aucun mystère métaphysique, le personnage de l'inquiétant coroner ne servant finalement à rien -, mais on peut aussi accepter le plaisir simple de la répétition programmée, confortable, un peu comme un effet "d'indulgence" régressive comparable à celui de la dégustation d'un dessert hyper-sucré. "Destination Finale 5" commence d'ailleurs plutôt bien, avec une impressionnante catastrophe (aux effets spéciaux un peu trop visibles, quand même...), avant de se perdre dans une suite de "freak accidents" sans grand intérêt, si ce n'est de nous arracher de temps en temps un sourire devant des effets gore ou grotesques bien sentis. Pas trop mal mis en scène, le film est quand même plombé par une interprétation globalement très faible, et des dialogues ridicules. On se sent donc vite un peu écoeurés, ou en tout cas pas trop intéressés devant un spectacle répétitif et peu inspiré. (A noter que le film était diffusé en salle en 3D, dont la version DVD nous prive...).

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