
Respect pour les rêveurs, car ils changent le monde. Ou au moins, ils se changent eux-mêmes, ce qui n'est pas rien. Anthony Gonzalez a sans doute rêvé depuis sa plus tendre enfance à Antibes d'être Pink Floyd à lui tout seul, d'écrire son "Dark Side of the Moon", son "The Wall" à lui : "Hurry Up, We're Dreaming" n'est que cela, un rêve de grandeur, à la fois inaccessible - d'où de sombres plantages sur ce double album, des moments où l'insignifiance noie toute volonté, et où l'ennui rôde - et pourtant à portée de la main - quelques...
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