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Le journal de Pok
22 novembre 2024

"Tulsa King – Saison 2" de Taylor Sheridan et Terence Winter : la belle vie…

Les scénaristes de Taylor Sheridan ont corrigé la plupart des défauts de la première saison de Tulsa King dans cette nouvelle bordée de 10 épisodes. Exit, très rapidement, l’agente du FBI (envoyée en Alaska !), remplacée par une nouvelle amoureuse beaucoup plus crédible (Danna Delany, ex- Desperate Housewive, lumineuse). Même amélioration du côté des antagonistes, puisque Dwight (Stallone) et sa clique affrontent à la fois leurs anciens employeurs de New York, une équipe mafieuse compétitive, un puissant propriétaire local (Neal McDonough, délicieusement haïssable) et un gang de Chinois particulièrement violents. Bref, de quoi faire monter en puissance la partie thriller de Tulsa King, qui semble même déboucher à un moment sur un véritable drame avec l’explosion d’une voiture piégée…

Mais, soyons honnêtes, ni le drame, ni la tension du thriller ne font réellement partie de l’ADN d’une série qui ne fonctionne jamais aussi bien que dans la bonhommie, les plaisanteries entre potes, et les plaisirs « simples » de la vie. C’est quand Stallone laisse percer sa bonne humeur, son plaisir même – synchrone avec celui de son personnage retrouvant le goût de la belle vie, de la famille, de l’amour après des années de prison – que la série prend réellement tout son sens, et qu’elle nous devient chère. Les histoires de famille, les réconciliations entre parents et enfants, les choses que l’on fait pour ses vrais amis, les moments passés avec des proches à boire, plaisanter, écouter de la musique live, l’amour des chevaux, les blagues autour d’un joint ou d’un gâteau parfumé à l’herbe, le choix d’une nouvelle voiture,… toutes ces choses qui font que « la vie est belle » nourrissent la série d’une manière finalement très inhabituelle, et compensent le manque de réalisme de la partie « gangsters », qui semble toujours « hors sol ».

On rêve que Sheridan, Stallone et leur équipe investissent plus encore sur le côté « doux » de leur création, dans les saisons suivantes. Evidemment, la dernière scène du dixième épisode fait l’inverse, et laisse croire que Tulsa King va monter en intensité. Espérons très fort que ce ne sera pas le cas.

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